Exemple de mobilité douce: le pédibus


Dans mon quartier, le trajet à pied jusqu’à l’école enfantine prend 15 à 25 minutes et il faut traverser la route cantonale. Avec un retour de l’accompagnant-e au pas de charge il faut compter jusqu’à 2 heures de trajets par jour. C’est bon pour la ligne mais inacceptable pour la personne qui doit encore s’occuper du foyer, des repas et d’enfants plus petits.

Les parents vont naturellement amener leurs enfants en voiture, même si ces micro-trajets polluent et rendent dangereuses les routes aux abords des écoles.

La meilleures des alternatives est le pédibus, un convoi d’enfants accompagnés à pied.

J’ai l’honneur de piloter un pédibus 16 cylindres (je vous rassure, les enfants ne sont pas attachés, ils tiennent la corde).

Ces 8 enfants proviennent de 6 foyers, ce qui économise donc 6 déplacements en voiture et réduit considérablement le nombre de déplacements pour chaque parent.

Autre avantage, et non des moindres, le pédibus permet aux enfants de marcher régulièrement et de bien s’oxygéner avant et après les cours.

Pour que le pédibus soit possible et désiré, il faut certaines mesures d’accompagnement : horaires similaires, voies sécurisées et rues à 30 km/h. Je remercie donc la Commune de Vétroz, la direction scolaire ainsi que les particuliers autorisant le passage du pédibus sur leurs voies privées pour avoir fait tout ce qu’il fallait pour rendre cette ligne de pédibus possible.

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